Remerciements


Un grand merci aux entreprises sponsors qui ont soutenu mon projet et qui ont à cœur, le respect et la préservation de notre environnement:

ALES GROUPE

AQUILA CONSULTING

LABO A

FRANCE TRAVAUX

J'adresse également mes sincères remerciements au Docteur TOUBAL, à Messieurs COSPEREC, BELLADEN et DIU représentant respectivement les sociétés CRHD, STOPSON et Images et Technologies.

Par leurs conseils et leur engagement à mes côtés, toutes ces personnes ont eu un rôle majeur sur le plan de la logistique de mon projet.Je souhaite souligner également le dévouement dont ils ont fait preuve permettant ainsi la réalisation de mon Expériment tel que je l'ai rêvé.


NEED AN OTHER LANGUAGE?

dimanche 15 mai 2011

Rencontre avec Michaël Opheim


Michaël Opheim: Tribe Environmental Coordinator (Seldovia)


  En lisant ces trois mots je me doute que la plupart d'entre vous se posent la même question:
 
"Qu'est ce qu'un Tribe  Environmental Coordinator."

Ne vous méprenez pas quant à la signification du terme "Tribe"; cela ne désigne pas une tribu comme on pourrait l'imaginer (Inuits, Athapascans, Inupiat, Aluttiq, ...). Non, "Tribe" est un nom donné par l'administration pour désigner une collectivité. Aussi, il est nécessaire de rappeler que cette rencontre a eu lieu à Seldovia (284 habitants). L'homme que vous voyez là est en charge de la communication entre cette "tribe" qu'est Seldovia et les diverses organisations, telles que Alaska Fish and Wildlife Service. Dans ces recherches et expérimentations, il est accompagné de toute une équipe, composée aussi bien d'étudiants, que de chercheurs. 

Aussi, je ne suis pas très surpris lorsque j'apprends que l'une de ces dernières recherches à été sur les "kelp plants", étude que j'ai eu le temps de lire de long en large au Pratt Museum (Homer). Les chercheurs avaient alors tenté de découvrir par l'analyse du courant marin à l'entrée du Cook Inlet, comment ces Kelp plants (très utilisées notamment par les loutres de mer, s'enroulant dedans) se répandent dans cette zone. Ils ont alors mis en exergue l'intervention du courant marin de Kachemak Bay (bras de mer à l'Est de Seldovia) qui empêche les graines d'entrer dans cette zone et les maintient dans l'autre partie du Cook Inlet. Ils mirent également en avant l'importance de la côte sud (près de Seldovia) qui sert pour de nombreuses espèces (aussi bien faune que flore) comme zone de reproduction. La zone située en face de Seldovia (Côte de Anchor Point à Homer) dépend entièrement de cette zone de reproduction.

Cook Inlet
Leur principal soucis est la disparition des Black leather Chitou ou Bidarki. Tandis que la pêche intensive avait été pointée du doigt en ce qui concerne la disparition des saumons dans Seldovia Bay, la cause du déclin de la population de Bidarkis y est encore inconnue! Autre problème: il ne s'agit pas du seul crustacé en voie de disparition. Clams et couteaux subissent le même sort! Et ce n'est pas tout! Il s'agit d'une source de nourriture importante pour les natifs et les habitants de Seldovia. Leur disparition est donc un problème majeur. Port Graham, petit village un peu plus au sud de Seldovia a également constaté ce déclin. Y a t' il une seule cause? Y en a t-il plusieurs? Réchauffement climatique? Pêche intensive? Prédation naturelle des loutres de mer? Modification des courants marins? Autant de mystères à élucider pour cette équipe, qui tente de débloquer des fonds pour poursuivre leur recherche.

Note:

Au nord de Katmaï, de l'autre côté du Cook Inlet, une "tribe" est en pleine lutte pour préserver son environnement! Origine du débat: La découverte de mines de charbon. L'état veut les exploiter. Toutefois les travaux considérables que cela engendrerait auraient un impact catastrophique sur la rivière avoisinante où les saumons viennent se reproduire. Toute atteinte à ces eaux dissuaderait les saumons d'y retourner. En effet, il a été démontré que les saumons ne retournent dans leur rivière que si cette dernière est complètement "pure".

Je demande alors à Michaël Opheim pourquoi toutes les "tribes" n'unissent pas leur force pour faire pression. Il s'avère qu'ils sont bien peu nombreux et que la quantité de problèmes auxquels ils doivent faire face est bien trop élevée. De surcroît, ces problèmes sont  trop dispatchés pour qu'ils puissent intervenir ensemble. En gros, chacun à ses problèmes qu'il tente de résoudre et c'est déjà bien assez compliqué de défendre sa part.

L’Alaska est une terre qui en plus d'être une terre encore sauvage, demeure extrêmement fragile. L'exploitation irraisonnée de ses ressources par les hommes peut la détruire. Plus j'avance dans mon aventure, plus je me rends compte que cette Dernière Frontière est bien plus que menacée, elle est en perdition.

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