Remerciements


Un grand merci aux entreprises sponsors qui ont soutenu mon projet et qui ont à cœur, le respect et la préservation de notre environnement:

ALES GROUPE

AQUILA CONSULTING

LABO A

FRANCE TRAVAUX

J'adresse également mes sincères remerciements au Docteur TOUBAL, à Messieurs COSPEREC, BELLADEN et DIU représentant respectivement les sociétés CRHD, STOPSON et Images et Technologies.

Par leurs conseils et leur engagement à mes côtés, toutes ces personnes ont eu un rôle majeur sur le plan de la logistique de mon projet.Je souhaite souligner également le dévouement dont ils ont fait preuve permettant ainsi la réalisation de mon Expériment tel que je l'ai rêvé.


NEED AN OTHER LANGUAGE?

vendredi 13 mai 2011

North Richardson Highway

  Le "blueberry picking" de la veille m'a tellement plu, que je ne demande que d'y retourner. Quelle chance! Il s'avère que cette activité est considérée comme un travail de WWOOFER! Très bien, très bien!

 Au passage, je vous montre la vue depuis ma chambre. Comment ne pas se sentir heureux? Je vous le demande!

Soleil au rendez vous!
  Et me voilà donc à nouveau, tel un ours, en train de ramasser des myrtilles toujours sous un magnifique soleil et une vue imprenable... Ah oui, tout de même, j'oubliais... Pour tous ceux qui ont blâmé ma gloutonnerie en vue du résultat médiocre de la veille, sachez que le fait que Jenni & Audie aient ramassé 3 fois plus de myrtilles que moi n'était pas entièrement du à ma gourmandise! Et oui, ils avaient un secret. CECI:

Ce "ramasse myrtilles" nommé "picker" est profilé tel une patte d'ours pour assurer un maximum d’efficacité lors du ramassage des baies!
  Plus rien ne me résiste désormais! Un vrai ours! A chaque fois que je trouve un petit coin plein de ces myrtilles, je suis pris d'une frénésie! 4h à en ramasser des myrtilles! Je rentre, le dos en compote certes, frustré de constater sur mon chemin qu'il reste PLEIN de myrtilles, mais fier tout de même de ma récolte.

  A mon arrivée, j'apprends alors que nous partons accompagner Jérôme et Virginie, un couple de parisiens pour une balade en Kayak dans la rivière. Bon... Je n'avais pas beaucoup aimé sur le lac. Essayons sur la rivière. Je vous avoue que j'ai été agréablement surpris! Le paysage change tout le temps, ça bouge! C'est plutôt sympa, cette fois! Et puis, surtout c'est en Alaska! Entre pins et myrtilles, entre aigles et montagnes, entre saumons et barrages de castor, je suis la rivière.

Le petit kayakeur là, c'est moi! Vous vous rendez compte le rêve?


Et ça c'est la vue depuis mon kayak!

Allez je vous emmène!
Une petite pensée s'il vous plaît pour tous les cadavres de saumons qui jonchent la rive. Et oui, c'est l'histoire de la vie; cette mort n'étant que synonyme d'une nouvelle génération qui grandit.

Bon, je vous vois venir là: "Il est bien mignon mais il nous parle de récolte de myrtilles et de kayak sur une rivière mais c'est quoi le rapport avec la Richardson Highway, hein?" 

Patience! J'y viens. Pendant, la balade en kayak, je discute avec nos deux invités. Ils sont vraiment sympas! Toujours très souriants et enclin à papoter! A la fin, de notre balade en Kayak, Jérôme vient me voir:

" On va faire un tour jusqu'à la Delta Junction, ça te dirait de venir avec nous?"

  Quelle magnifique proposition qu'il me fait là... Ils ne pouvaient pas me proposer de meilleure opportunité: le temps est exceptionnel (Audie a même déclaré que c'était probablement le meilleur de l'été qu'il ait eu, c'est vous dire!) et Delta Junction est environ 115 km au Nord de Paxson. Pour y accéder, il faut prendre la Richardson Highway! Et là attention, par ce qu' Alice au pays des merveilles n'a qu'à bien se tenir. C'est ça le problème avec l'Alaska! Comment puis-je décrire au mieux des paysages qui sont tous indescriptibles!? Tout ici est grandiose et tous les gens que j'ai croisés le reconnaissent! On ne peut qu'avoir des préférences pour certains endroits. Je crois que j'ai trouvé mon favoris... 

Trêve de bavardages! De toute façon les mots me manquent... la suite en images:








ET OUI! On l'a vu! Mon premier élan mâle aperçu!
Et bien sur, bien d'autres!
Ciel et Lac
  On s'arrêtera pour manger à Delta Junction, à Bison Drive Inn. Je prends alors un bison burger (Ben ouai, on est Alaskien ou on l'est pas! La classe!) avec un délicieux milk-shake strawberry-banana. Au fait, merci Jérôme pour la fin de ton custom-sundae (un gros sundae, entre nous super bon)!



Un énorme remerciement à Jérôme et Virginie pour cette balade inoubliable et pour l'aide des photos. Je vous fais d'ailleurs un petit coucou au passage si vous lisez cet article! Au plaisir de se revoir en France!

Quelques Anecdotes:
* Un petit détail croustillant au passage: on a longé le Transalaska Pipeline!


* Un simple petit aparté sur le métier de « musher » issu d’une discussion avec Audie. Un musher désigne un humain élevant et entraînant des chiens de traineau. Aussi nous retrouvons des mushers dans deux évènements majeurs en Alaska : Iditarod Race (plus longue course avec des chiens de traineaux au monde, partant de Seward pour finir à Nome) et le Fur Rendez Vous. Un soir je discute du hurlement des chiens de traineaux qui m'ont réveillé la nuit dernière, semblables à ceux des loups. Je sais que le voisin est un musher. Je me demande combien il y en a.

 "Well, around 25/30 sled dogs."
"25/30 it’s a lot!"
"Oh no! Not for a musher! It’s rare for a musher to have so little dog! Normally, it’s around 200..."

    Je vous laisse imaginer le coût et l’entretien de 200 chiens de traineaux… Audie me déclare qu’il s’agit d’un métier extrêmement difficile: 

  1)      Un coût hors du commun (pour un même poids l’entretien de chiens de traineau est plus cher qu’un cheval) : nourriture spéciale (à base de viande, riche en protéines, ...), vétérinaire, … 
  2)      Une odeur désagréable (contrairement aux chevaux, les chiens mangent de la viande ! Or c’est la consommation de viande qui est à l’origine des mauvaises odeurs des excréments) 
  3)      Le devoir de tuer parfois des chiots inattendus ou des chiens trop vieux pour être utiles ou dont la santé vacille.

 Autant vous dire que, moi qui voyait en ce métier une histoire d’amour et de complicité entre l’homme et l’animal… Le charme est rompu. Enfin, toujours être prudent avec ce que l’on entend…

* En lisant les journaux un matin, j'ai pris connaissance d'un nouveau sport à la mode en Alaska. Après le dog-sledding (chiens de traineau) voici venu le weight-pulling! Choisissez votre chien et a lui de faire ses preuves! Il a une minute pour tirer une certaine charge le plus loin possible avec un harnais! Bull dog, husky, malamut, tout est bon! Il existe différentes classes de poids bien entendu; extra light, light, medium,... Le maître ne peut pas toucher son compagnon, ni le menacer mais les encouragements verbaux sont bien venus! Peut être que là la complicité homme animal est plus forte du fait qu'il n'y ait pas tous les facteurs du dog-sledding énoncés précédemment...

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